Les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) viennent de mener une étude sur la viande et les produits laitiers, comme le fromage, et en ont conclu que ceux-ci augmenteraient le risque de développer un diabète de type 2.
Cette étude à été publiée le 12 novembre 2013 dans le journal officiel de l’Association européenne d’étude du diabète Diabetologia, revue dirigée par le Docteur Guy Fagherazzi et le Docteur Françoise Clavel-Chapelon du Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations de l’Inserm.
Cette étude révèle que les aliments riches en protéines animales, c’est-à-dire des aliments acidifiants, augmenteraient le risque de diabète de type 2.
En effet, il semble que les viandes préparées de manière industrielle, surtout le porc et le bœuf ainsi que les produits laitiers dont le fromage sont des aliments qui, une fois absorbés et digérés laissent un résidu acide.
Pendant quatorze ans, les Docteurs Guy Fagherazzi et Françoise Clavel-Chapelon ont donc analysé l’alimentation de quelques 66000 femmes.
Durant cette analyse, 1372 femmes ont développé un diabète de type 2. Ces femmes avaient une alimentation riche en viandes, en fromages et en produits laitiers de toute sorte, c’est à dire une alimentation riche en résidus acides.
Elle avaient ainsi un risque augmenté de 56% de développer un diabète tandis que les femmes ayant suivi un régime alimentaire alcalinisant ont eu un risque accru de 25%.
Cependant, au fil de cette étude il a été noté que le risque de diabète avec cette alimentation riche en protéines animales et produits laitiers augmentait plus chez les femmes de corpulence normale par rapport aux femmes obèses ou en simple surpoids.
L’effet des aliments acidifiants serait donc moins important chez les femmes au poids trop élevé mais dans ce cas il est connu qu’il y a un risque accru de diabète chez ces femmes.
En effet, il faut souligner que l’un des principaux facteurs de risque de diabète de type 2 est l’obésité et le surpoids.
L’étude ayant été menée uniquement auprès de femmes, on peut se demander si cela serait aussi applicable aux hommes :
Pour le Docteur Guy Fagherazzi, «les mécanismes qui sont impliqués derrière nos travaux, nos hypothèses ne sont pas sexe-dépendante. Ce que l’on vient d’observer sur cette cohorte de femmes, est vraisemblablement similaire chez les hommes».
Dans l’ensemble notre alimentation est trop acide : viandes, fruits de mer, pâtes, sucreries, aliments frits, café libèrent trop d’acides qui polluent notre corps et entraînent un manque d’énergie manifeste, de même des douleurs articulaires chroniques.
Notre organisme fonctionne au mieux lorsque son pH est de 7,4 soit légèrement basique.
Cette acidité étant aggravée par la pollution et le stress.
Le stress est responsable d’une acidification de l’organisme, liée au taux d’une hormone : le cortisol.
Le manque d’activité physique expose aussi à l’acidification de notre organisme mais à l’inverse trop d’exercice est aussi producteur d’acides.
Par contre, il faut souligner qu’une alimentation riche en fruits et les légumes a un effet alcalinisant.
Il est donc conseillé de privilégier ce type d’alimentation mais aussi et surtout en cas de repas riches en protéines animales (viande et fromage) il est important d’associer des fruits et des légumes afin d’atteindre un bon équilibre acido basique.
Ainsi pour compenser ces apports acidifiants, il faut manger des aliments basiques : des pommes de terre, des bananes, des amandes, utiliser des huiles de première pression à froid et tous les légumes verts et colorés et des algues qui devraient systématiquement accompagner toute consommation de protéines.
En conclusion, comme le souligne le Docteur Hervé Grosgogeat, auteur de « La méthode acide-base » l’important n’est pas d’éliminer les aliments acidifiants et de ne manger que les basiques, mais d’équilibrer ses repas, donc compenser l’apport d’aliments acides par des aliments bases.
L’idéal est d’associer 70% d’aliments basiques et 30% d’aliments acides.
En outre, une alimentation acidifiante provoque une prise de poids et si on rééquilibre l’alimentation avec le système acide-base, il est plus facile d’éliminer les kilos en trop.
Docteur DENJEAN qui aime bien chaque soir se concocter un repas composé essentiellement de fruits et légumes….
Ps : pour savoir si votre pH est trop acide, il suffit de le tester avec une bandelette spécifique sur laquelle on dépose une goutte d’urine et la couleur se modifie en fonction du degré d’acidité.
Bien sûr, il faut répéter cette mesure plusieurs jours de suite.
Il doit se situer entre 7 et 7,5.
Référence : La méthode acide-base, Perdre du poids, ralentir le vieillissement, prévenir les maladies chroniques, par le Docteur Hervé Grosgogeat.
J’en mange assidument depuis 50 ans. Pas l’ombre d’un soupçon de diabète. Ms du cholestérol Oui
Le problème, c’est qu’il arrive un moment où on ne sait plus du tout ce que l’on peut ou doit manger, et ce que l’on ne peut pas ou ne doit pas. C’est un vrai casse-tête qui s’avère particulièrement stressant. On ne sait plus si on fait bien ou mal. Je pense que le plus simple est de manger équilibré, un peu de tout en quantité modérée, et de supprimer complètement ce que l’on sait être mauvais. Je crois qu’on peut aussi compenser l’acidité des aliments par une eau minérale du style Badoit ou Vichy Célestins.??? Merci pour vos conseils toujours très avisés, j’apprends toujours beaucoup en vous lisant.
Il était temps que l’on sonne enfin l’alarme. Les hôpitaux sont remplis de mangeurs de viande. Mais peu importe les maladies, la propagande dit que l’important est de consommer des protéines ! BEAUCOUP DE PROTÉINES.
Cette folie des protéines finit par coûter cher au système de santé. Dire que l’on sert de la viande aux patients d’hôpitaux !!!
Révoltant.
On se croirait au moyen-âge.