Un rapport de 2024 a été rédigé par l’American Association for Cancer Research (AACR). Il explique l’arrivée de nouveaux médicaments anticancéreux qui permettent d’améliorer le taux de survie globale.
En contrepartie, il est noté que les adultes de moins de 50 ans ont une augmentation de certains cancers. Essentiellement du sein et du côlon.
Entre 2010 et 2019, les cancers colorectaux à début précoce ont progressé de près de 1,9% par an, selon le rapport 2024 de l’AACR.
Cette progression inexpliquée voit une augmentation des leucémies, du mélanome et du cancer du rein. Cependant, on constat des taux de survie prolongés grâce à l’avancée des nouvelles thérapeutiques.
Les causes probables de cancers chez les jeunes adultes
Il semblerait que certains cancers sont en progression du fait et à cause d’une augmentation de la consommation d’alcool. Ils affecteraient particulièrement les jeunes adultes.
L’alcool est depuis longtemps identifié comme un facteur de risque de plusieurs types de cancers. A savoir, les carcinomes épidermoïdes de l’œsophage, le cancer du foie, de l’estomac, du sein, du cou et du cerveau, ainsi que les cancers colorectaux. L’alcool perturbe le microbiote favorisant ainsi la prolifération de cellules cancéreuses dans le colon et le rectum.
Pour le cancer du sein, l’alcool semble augmenter les niveaux d’œstrogènes.
Pendant longtemps on a affirmé qu’une prise modérée de vin protégeait des maladies cardio-vasculaires. Il n’en est rien, selon cette même étude. C’est même déconseillé pour les personnes vulnérables ou les personnes souffrant de comorbidités.
De plus, une autre étude a révélé que moins d’un tiers des jeunes femmes de 18 à 25 ans étaient conscientes du lien entre la consommation d’alcool et le cancer du sein.
Ceci démontre la nécessité de renforcer la communication sur les risques associés à l’alcool.
Information et prévention
La prévention des cancers des jeunes adultes doit donc passer par une meilleure information et des recommandations claires pour réduire la consommation d’alcool, afin d’inverser cette courbe ascendante très inquiétante.
Le rapport de l’AACR insiste sur la nécessité d’une prise de conscience collective pour limiter l’impact de l’alcool sur la santé publique.
Que tous ces jeunes qui systématiquement se donnent rendez vous, après 17 heures pour un « after work », puissent lire votre article qui nomme cette catastrophe 5 jours sur 7. En effet, avec plusieurs années de consommation intense, les statistiques sont imparables de vérité. Et vous avez entièrement raison de faire de la sensibilisation. Très respectueusement
Ah quelle époque !!!! Les jeunes sont heureux de se rencontrer en after work, prendre des verres en quantité, fumer avec des cigarettes achetées en promotion sur les trottoirs, se fournir de stupéfiants en sortant du débit de boissons en promotion…. Ces lieux de rencontre à refaire le monde sont le début de futurs problèmes de santé. L’ennui intérieur sera toujours plus fort que ces nombreuses et diverses consommations. J’espère que bon nombre de jeunes liront mon message d’espoir pour qu’ils pensent vraiment à leur futur délivré de tout cancer.
Certains jeunes sont toujours excessifs sans se soucier du futur. Alcool, tabac et drogues en tous genres. Pour eux c’est de la détente…. conviviale…. Merci Docteur pour ce rappel
Il est bon de rappeler inlassablement à ces jeunes que l’alcool est un naufrage pervers. Plus on consomme et plus on en a envie. Surtout en groupe car chacune et chacun veut participer personnellement et financièrement à chaque tournée du groupe. Le problème c’est la répétition des « after work »…