Cancer colorectal : nouveau test de dépistage plus fiable

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Chaque année le cancer colorectal touche plus de 42000 nouvelles personnes en France. 
23200 hommes et 18900 femmes et majoritairement des personnes de plus de 50 ans. 
C’est le 3ème cancer le plus fréquent mais c’est aussi le 2ème cancer le plus meurtrier après le cancer du poumon, avec plus de 17700 décès par an.
« Lorsqu’il est détecté tôt, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10 contre une fois sur sept lorsqu’il est détecté tardivement.
D’où le grand intérêt de le dépister précocement.
Le nouveau test de dépistage du cancer colorectal qui devait arriver en début d’année dans les cabinets des médecins généralistes n’a en effet été mis en route que début mai 2015.
Il a l’avantage par rapport à l’ancien test hémoccult d’être plus performant, plus fiable et beaucoup plus simple que le classique test Hemoccult.
Comme l’ancien, il s’adresse aux hommes et femmes âgés de 50 à 74 ans à qui il est recommandé officiellement d’effectuer un test tous les deux ans. 
Bien entendu, les personnes ayant un risque particulièrement élevé du fait d’antécédents familiaux doivent avoir un suivi spécifique nettement plus poussé.
Ainsi, 16 millions de personnes sont tout de même concernées mais seulement près de 5 millions réalisent le test, soit 29,8%.
Comme l’ancien test, le nouveau test est basé sur la détection de sang dans les selles, le sang permet de signaler une lésion précancéreuse type polype ou un cancer. 
Et en cas de résultat positif, il faudra programmer une coloscopie pour contrôler s’il y a des lésions pré-cancéreuses ou un cancer. 
La simplicité de ce nouveau test réside dans une plus grande facilité d’utilisation : un seul prélèvement de selles est nécessaire contre six prélèvements avec l’ancien test.
Mais avant tout, il est plus sensible et plus fiable car il peut détecter deux fois à deux fois et demi de plus de cancers et trois à quatre fois plus de lésions précancéreuses. 
Selon la Présidente de l’Institut national du cancer (Inca), Agnès Buzyn, ce nouveau test va entraîner un doublement du nombre des endoscopies de contrôle.
Actuellement la participation au dépistage est beaucoup trop basse : 
30% seulement de la population concernée contre un minimum recommandé de 45%. 
Or si l’on passe d’un taux de 30% à un taux de 50% cela permettrait d’éviter 3.500 morts par cancer colorectal chaque année (soit autant que la mortalité par accident de la route).
Le test et son interprétation sont maintenant pris en charge à 100% par l’assurance maladie, sans avance de frais.
Docteur DENJEAN qui rappelle inlassablement que ce dépistage permet d’éviter cette maladie complexe et très douloureuse…..
  

3 Réponses

  1. Avoir un cancer des intestins est la pire nouvelle que l’on peut apprendre car c’est un cauchemar de tous les instants…
    C’est pourquoi je me suis fait dépister car je ne souhaite pas subir ce qu’ont enduré mes deux parents.
    Croyez moi c’est une fin de vie épouvantable que je ne souhaite vraiment à personne.
    C’est comme le Covid19, il vaut mieux de ne surtout pas l’affronter…

  2. Bonjour
    Quel est le nom de ce nouveau test ?
    Faut-il une prescription médicale pour se le procurer ?
    Faut-il s’adresser à un labo spécialisé pour l’interprétation ?
    D’avance merci

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