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Le sac de plastique est le symbole de nos habitudes de consommation : nous l’utilisons puis ensuite nous le jetons.
Le sac jetable délivré dans la plupart des supermarchés et des commerces français est en voie de disparition.
Depuis 2010, les supermarchés ne donnent quasiment plus de sacs plastiques, vu les dégâts que cela implique sur l’environnement.
Autrefois délivré gratuitement il est actuellement généralement souvent payant.
A partir du 1er janvier 2015, il sera définitivement interdit en France s’il n’est pas biodégradable.
Il a d’ailleurs été remplacé la plupart du temps par le sac payant mais réutilisable et plus écologique afin de protéger l’environnement.
Cependant cet aspect plus écologique du sac réutilisable pour transporter ses courses présente un aspect négatif important d’après le Professeur Hugh Pennington, bactériologue écossais car il serait très fréquemment contaminé par des bactéries.
Ces bactéries seraient responsables d’ intoxications alimentaires.
À tel point que le célèbre journal Britannique Daily Mail a récemment lancé une alerte dans ses pages.
De même Santé Canada, le ministère Canadien de la Santé, vient d’édicter des recommandations pour se protéger.
Le Professeur Hugh Pennington déconseille fortement de transporter directement dans des sacs réutilisables la viande crue ou les légumes parfois encore chargés de terre, car il y a risque de contamination par la bactérie Echerichia Coli.
Les symptômes d’une telle contamination entraînent des crampes abdominales avec diarrhées, vomissements, fièvre quelques jours après la contamination.
On peut aussi parfois constater une infection urinaire et encore plus grave parfois méningée.
« Les viandes crues doivent impérativement être séparées du reste des achats, en particulier des aliments déballés ». Selon lui il est impératif d’utiliser ce type de sac que pour les produits fermés (conserves, bocaux, paquets…).
Le Professeur Hugh Pennington conseille donc de nettoyer fréquemment le sac à provisions soit à la machine à laver ou soit à la main, puis il conseille d’appliquer un spray anti bactérien car il estime que le nettoyage est un peu insuffisant pour tuer les bactéries.
«Les sacs réutilisables sont assez difficiles à nettoyer. S’ils ont l’air un peu sales, il faut les jeter ou les échanger si cela fait partie de l’offre du commerçant. Vous ne pouvez pas enlever toutes les bactéries présentes dans le tissu ou le sac Polyéthylène basse densité. Dès qu’un sac a transporté de la viande crue ou poisson , il doit partir à la poubelle», insiste le Professeur Hugh Pennington.
Cette information conforte les conclusions faites lors d’une étude menée par l’Université de Pennsylvanie en 2007 menée par le Pr Jonathan Klick qui constatait
que 8% des sacs réutilisables contiendraient de l’Echerichia Coli et 97% des consommateurs ne laveraient jamais leurs sacs réutilisables.
Il a souligné que depuis la fin du sac jetable, les hospitalisations et les décès liés aux maladies d’origine alimentaire ont quasiment doublé.
Les matières utilisées pour fabriquer ces sacs participent en effet à la prolifération des bactéries.
Ils sont fabriqués en plastique, jute, tissu et « ils sont trop difficiles à nettoyer. S’ils ont l’air un peu sales, il faut les jeter » affirme le Professeur Hugh Pennington.
Selon lui, le lavage ne serait pas suffisant pour éliminer tout risque de contamination.
Donc, dans l’idéal, il recommande de jeter le sac qui a servi au transport de la viande crue.
En conclusion, faites le tri dans vos sacs, lavez les soigneusement et n’hésitez pas à les jeter quand vous avez le moindre doute sur leur contamination pour vos produits alimentaires…
Une pensée particulière à tous les saccuplastikophiles.
Docteur DENJEAN qui redouble de vigilance au nettoyage de ses sacs à provisions…
Ces réglementations de plus en plus restrictives démontre que notre société est de plus en plus imprévisible face au traitement des déchets. Pourtant les coûts de recyclage et d’incinération atteignent des sommets. Il est vrai que les contrats d’attribution sont souvent opaques et les taxes généralisées votées sont en augmentation exponentielle.
Il serait temps que ce soit un challenge au niveau de l’Union Européenne.
Sensibilisée a ces problèmes de sacs en plastique, j’ai décidée il y a quelques mois de développer une micro entreprise de fabrication de sacs recyclable en toile de jute, papier kraft et en coton, des matières naturelles et réutilisables.
Decouvrant cet article sur les problèmes dermato des plastique j epense qu’Aujourd’hui plus que jamais, il est necessaire d’utiliser ces cabas réutilisable et durable dans tous les commerces et industrie.
Matières réutilisables et lavables
Avec la formule « drive » d’un certain nombre de magasins j’ai résolu ce soucis de logistique d’approvisionnement et je gagne un temps considérable.
Le logiciel de chalandise est relativement facile d’utilisation et il mémorise mon comportement d’achats pour mieux me solliciter.
De plus c’est un réel service efficace gratuit et particulièrement surveillé par la direction de chaque magasin.
Pourvu que cela dure….
Faisons comme aux États Unis, utilisons de grands sacs en papier kraft payés par le fournisseur qui en plus les emplit avec gentillesse et avec délicatesse.
On en est bien loin en France où il faut toujours se contenter du dédain des commerçants.
Depuis que l’on a supprimé les sacs plastiques, je fais mes courses par internet ou par la formule « drive » où tout est emballé. Cela me permet de constituer un inventaire qui m’aide à analyser tous les articles un par un. De plus je commande la nuit ce qui me permet de choisir l’heure de livraison ou de mise à disposition. De plus cela me permet de contrôler la qualité des produits délivrés et de contester toute dérive. Mes réclamations sont généralement acceptées sans broncher et facilement compensées par un ajout en gratuité.
L’historique de mes achats aide à influencer la portée de mon mécontentement. Heureusement c’est occasionnel.
Je suis ravie de parcourir votre blog chaque semaine et j’adore lire les commentaires de vos différentes correspondantes.
Oh oui Docteur, je fais part autour de moi des judicieux conseils de votre article.
Je tiens à vous dire que les commerçants sont un peu réticents à échanger les sacs et il me faut quelquefois plaider avec insistance pour qu’ils acceptent ma demande.
Pour les vendre tout est facile. Pour les échanger c’est toujours la surprise.
Merci pour votre blog et merveilleuse année 2016. Enfin je l’espère….
bonjour C est tres tendance en ce moment les plantations du jardin potager dans un sac Y a t il danger autour des sacs proposés à base de plastic
c’est inconcevable comme situation
D un ccôté on déclame la toxicité du plastic et on évite de plus en plus son usage au quotidien, de l autre onplante des pommes de terre dans ce type de sac et on se vante du succes de la récolte Pouvez vous apporter un éclairage Merci Nature et mélodie
Bonjour
Oui il faut éviter au maximum le plastique non biodégradable mais malheureusement je ne fais pas partie des décideurs pour l’agriculture
On a toujours tendance à imposer une solution de réemploi sans donner les conditions minimum d’hygiène de bon sens. Changer les habitudes d’utilisation unique par d’éventuelles contaminations me semble un risque à ne pas tenter…