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Les prothèses mammaires PIP sont malheureusement d’actualité avec le jugement devant le tribunal de Marseille et leur dangerosité n’est plus à prouver.

Par contre, le British Medical Journal (BMJ) a publié début mai les résultats d’une étude canadienne qui indique que les prothèses mammaires retarderaient le dépistage du cancer du sein chez les femmes porteuses de ces prothèses entraînant une conséquence grave : un risque de mortalité plus élevée.

Les auteurs de cette recherche ont fait la synthèse de 12 études conduites sur des femmes américaines et canadiennes atteintes d’un cancer du sein.
Cette étude a été conduite chez des femmes ayant soit des implants en silicone, soit des implants avec de la solution saline.

Au vu de cette étude, les femmes ayant des implants mammaires ont 26% de risques supplémentaires que leur cancer du sein soit diagnostiqué plus tardivement.
Ceci entraînant un risque de non-guérison de 38% supérieur à celui des femmes non porteuses d’implants.

L’explication des chercheurs serait que les implants empêchent l’interprétation des mammographies car ils sont souvent plus ou moins radio-opaques.
Ainsi, ces implants provoqueraient un certain pourcentage de faux résultats négatifs.

Qu’en conclure ?

Les chercheurs demandent cependant d’être très prudent lors de l’analyse de ces résultats car certaines études retenues pour cette analyse ne comporteraient pas tous les critères nécessaires.
Cependant leur opinion est que les « indices s’accumulent » et que « de nouvelles études seront nécessaires pour déterminer les effets à long terme » de la pose d’implants mammaire sur la survie après un cancer du sein.

Docteur DENJEAN qui pense qu’il faut bien réfléchir avant de se faire poser des implants, sauf dans le cas de reconstruction. 

 

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